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mercredi, mai 14, 2025
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LA MÉNOPAUSE, EN PARLER POUR ÊTRE MIEUX PRÉPARÉ


1,2 milliard, c’est selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de femmes qui, jusqu’en 2030, seront âgées de 50 ans et donc dans une phase de leur vie qui correspond à la ménopause.

Chez certaines femmes, elle commence relativement tôt, entre 40 et 45 ans, parfois même avant… Chez d’autres, ce n’est qu’à partir de la cinquantaine, voire même plus tard que les premiers signes apparaissent. Comme quoi, il n’y a pas d’âge figée pour être ménopausée, c’est-à-dire pour que les règles s’arrêtent.

Ces dernières, se mettent en pause parce que le corps a épuisé son stock de cellules reproductrices, l’ovulation n’a plus lieu chaque mois, on ne peut donc plus avoir d’enfant.

Des troubles, mais pas une maladie

Les femmes qui traversent cette période se plaignent d’un certain nombre de troubles. »Moi, j’ai déjà atteint la ménopause. Je sens des fois comment les choses me piquent, des fois la fatigue » témoigne une femme quand une autre explique avoir « des bouffées de chaleur » et ne pas avoir compris ce qui lui arrivait.

Des sensations qui peuvent être gênantes au quotidien, mais le docteur Simon Pierre Njindam Tchoungui, gynécologue, rappelle que la ménopause n’est pas une maladie.

La ménopause est un phénomène physiologique.Il s’agit donc d’une »autre période de la vie de la femme qui peut être greffée à certains effets secondaires.On peut parler de ce qu’on appelle le syndrome climatérique (symptômes qui accompagnent les modifications hormonales associées à l’arrêt de la fonction ovarienne. ndlr). Ce syndrome va comprendre quatre pathologies principales : bouffée de chaleur, sueur nocturne, on a aussi le syndrome génito-urinaire et des arthralgies, c’est-à-dire des douleurs des articulations » précise le médecin.

Il explique par ailleurs que « la femme ressent un très vif désir d’aller uriner immédiatement. Mais aussi des sécheresses vaginales qui peuvent être la cause de certaines difficultés à avoir des rapports sexuels. »

Un impact physique et psychologique

La ménopause provoque une baisse significative d’œstrogènes, qui sont des hormones sexuelles, ce qui peut augmenter le risque de maladies liées à la thyroïde, des risques cardiovasculaires, des cas de cancer et d’autres affections, comme l’ostéoporose, qui touche plus les femmes.

L’arrêt de la sécrétion des hormones sexuelles a par ailleurs également, chez certaines femmes, un impact psychologique, comme par exemple une modification du caractère, des sautes d’humeur, une baisse d’énergie…

Un point positif toutefois : tout finit par rentrer dans l’ordre quand les troubles s’estompent. Les femmes retrouvent alors un nouvel équilibre hormonal et la durée également de ce processus dépend de chaque femme.

Auteur: Carole Assignon

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